Les comportements agressifs et la morsure
Bonjour à tous, amis des bêtes.
Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’un sujet auquel nous avons surement été tous et toutes confrontés au moins une fois dans notre vie, un sujet pouvant être sensible pour certains : la morsure.
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Que ce soit avec votre chat lors d’un câlin un peu trop long, avec votre chien lors d’un jeu un peu brusque ou avec un cheval qui se montre méfiant dans le box, nous avons tous connu ce petit moment où se mélange incompréhension et peur voir colère lorsque les dents de l’animal se referment plus ou moins fort sur nos doigts. Mais surtout, comment devons nous réagir ?
Veuillez trouver ici, une vidéo certes un peu longue mais incroyablement bien faite, traitant des comportements agressifs. La team Cap Dog est un regroupement de professionnel du monde canin qui ne travail qu'avec des méthodes positives et respectueuse de l'animal.
J’aimerais vous raconter une petite histoire, une situation que j’ai vécue récemment. Je me trouvais dans une écurie où un petit garçon, qui visiblement n’était pas à l’aise avec une jument, m’explique qu’ « il ne faut pas l’approcher car elle mord tout le monde ». Connaissant la demoiselle en question et désirant rassurer le petit bonhomme, je lui dis qu’il ne faut pas croire tout ce que disent les autres personnes, même si elles sont grandes. :) Qu’il faut se faire sa propre expérience et ne pas rester sur une image fixe, au risque de se mettre nous même des œillères sans raison.
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- oui mais elle m’a déjà mordu !
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- très bien, lui dis-je. Mais si tu l’as voit comme une mauvaise jument qui mord tout le temps, tout le monde, tu ne chercheras pas à la voir différemment, alors qu’elle est bien plus !
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Peu convaincu, je m’approche donc de la jument et commence doucement à la caresser. C’est alors, qu’ayant surement compris la situation, elle tourne très gentiment sa tête vers moi et, oreille en avant, me fait de très délicat petit bisou du bout du nez, sans une once d’agressivité.
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Je cherche par la suite à lui expliquer pourquoi elle a ce comportement « agressif »… et c’est en lisant cet article que vous comprendrez par vous-même ;)
Pour commencer, il serait utile de rappeler très rapidement, les principaux moyens de communication, car oui, la morsure est aussi un moyen de communiquer. Ces quatre principaux moyens sont : le visuel, l’ouïe, l’olfactif et le toucher.
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Sans même parler de signal (« ordre ») que l’on peut demander à nos compagnons à quatre pattes, nous envoyons beaucoup plus d’informations de manière inconsciente que consciente. Ces informations sont souvent lues par nos compagnons, mais viennent parfois parasiter notre communication. Ces problèmes de communication peuvent donc être à l’origine de morsure ou de comportement agressif.
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Nos mains, notre visage (et l’aine) sont ce qui secrètent le plus de phéromones, utile à la communication olfactive. Raison qui explique que beaucoup de nos compagnons vont chercher à sentir ces zones, pour capter une grande partie des informations nous concernant. Rajoutons à cela que le visage, de part notre sourire, l’expression que l’on peut donner à nos yeux, nos pommettes etc vient ajouter un supplément d’information pour l’animal. Et nos mains sont notre outil principal… générateur de caresses et de dons, donc de plaisirs ! Cependant, les mains peuvent aussi être utilisées pour « corriger » ou donner de mauvais traitement. D’où l’envie pour certains de nos compagnons, de vouloir les attraper de plaisir, mais aussi pour se défendre.
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La posture générale de notre corps (droit et froid comme un i, chaleureux et mort de rire à se rouler dans l’herbe, en boule à pleurer etc) est aussi étroitement liée à l’énergie que nous envoyons. Une attitude haute peut signifier une intransigeance qui peut intimider, dénotant quelqu’un de sûr de lui. Des épaules voutées, la tête rentrée dans les épaules, une démarche lente et nonchalante peut indiquer une énergie basse, une personne calme et peut être peu sûre d’elle. Etc
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Mais tout ceci n’est pas seulement valable pour nous, humain, elle vaut aussi pour nos animaux. A ceci près, que nous ne prenons pas forcement conscience de toutes ces manifestations inconsciente avant que nous ne nous le réalisions. Et nous pouvons ne pas comprendre non plus l’impact qu’elles peuvent avoir dans une communication. Alors que nous le remarquons bien plus chez les autres ou chez nos amis à quatre pattes, de part notre point du vue extérieur.
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Pour en revenir à la morsure (sauf dans les cas d’agression instrumentalisée), elle survient, après tout un processus de communication que nous devons apprendre à reconnaitre, à défaut de le comprendre parfaitement.
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Je vais donc essayer de vous éclairer quant aux différentes raisons pour lesquels un animal peut mordre, et quels sont les principaux signaux émis par l’animal dans chacune de ces situations.
Les principaux types de morsure :
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Excitation (jeux) : très souvent, ce sont des jeunes chiens et chats qui ne maitrisent pas encore tout à fait leur force. On se retrouve alors, à avoir un chiot qui court dans tous les sens et vous attrape les mains, les manches ou le pantalon au passage. Ou encore, un chaton qui va remonter le long du jouet et attraper les doigts, à l’origine du mouvement de l’objet. On peut avoir, le cas de chevaux que l’ont excite un peu trop avec une balle à poignée ou autre, qui « loupe » l’objet et vous attrape la main. Je classe aussi ici, les morsures par prédations. Pour les cas où, un enfant qui court devant un chien est un jouet. Il convient donc de faire comprendre à l’enfant que courir ne fait qu’exciter davantage, l’animal.
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Il est important dans ces cas là, de stopper le jeu avant que l’excitation ne soit trop grande. Mettez les mains dans les poches et partez, tournez vous vers votre livre, votre télé ou votre ami qui discute, mais quoi qu’il en soit ignorez l’animal. Ne reprenez le jeu qu’une fois calmé.
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Je ne considère pas ce comportement comme relevant réellement d’un problème de communication. Ce genre de loupé est plus dû à l’âge de l’animal ou à un défaut d’éducation.
Irritation (blessure) : j’entends par morsure par irritation, une morsure qui ne se veut pas « violente », elle est contrôlée. L’animal va chercher à vous indiquer que non, il ne faut pas toucher car, très souvent c’est que vous aurez mis la main sur une zone douloureuse. Il se peut aussi que minou veuille vous indiquer sont ras le bol, par exemple de vos câlins, ou que toutou ne supporte plus les gesticulations d’un enfant sur son dos alors qu’il est tranquillement couché sur son panier…
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Généralement, le chien va se lécher les babines, va fuir votre regard, se tourner vers votre opposé, parfois secouer doucement la queue, bailler exagérément, respirer fort, vouloir quitter la zone si possible.
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Un chat va secouer la queue frénétiquement, de petits mouvements brusques, comme agacé. La peau va « rouler », tressauter. Il cherchera aussi à se détourner de vous.
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Si le chien ou le chat se met à grogner, c’est que vous êtes déjà allez trop loin ! Laissez le tranquille, ne le punissez pas ! ne le grondez pas, car c’est là un signal claire, facilement compréhensible même pour nous, qui nous indique d’arrêter le contact. Le réprimander risquerais de faire disparaitre ce grognement et d’avoir un risque de morsure sans signaux préalables.
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Le cheval est beaucoup plus tactile que le chien ou le chat, il cherchera donc à fuir d’avantage votre main, voir même tout simplement votre approche. Sa peau peut tressauter, il peut tourner la tête vers vous comme pour surveiller ou vous dire « eh touche pas là », bouger les hanches, levez un pied etc. Les morsures par irritation chez le cheval sont très rares, vu qu’il fuira votre main avant tout. Mais pour beaucoup, ils chercheront à vous intimider en faisant claquer les dents près de vous.
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Il est important tout d’abord, de faire comprendre à l’animal que vous avez compris le message. Des les premiers signaux, ni touchez plus pour le moment, laissez le tranquille mais observez le bien. Vérifiez que l’animal ne se lèche pas anormalement cette zone, qu’il ne boite pas, bref relevez tout comportement anormal, significatif d’une douleur. Si vous pouvez, vérifier doucement et prudemment la peau, le poil, dessous, si vous sentez une boule, une zone chaude ou anormale. Il convient que la moindre douleur doit être surveillée et même vue par votre vétérinaire !
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Respectez ses limites, mettez vous à sa place et tentez de comprendre la position inconfortable dans laquelle il était. Si il est blessé ou malade, prenez le temps de lui procurer les soins nécessaires, dans le respect des signaux de communication.
Par peur et par protection de ressources : celles-ci sont les plus violentes, car si la peur donne des ailes, elle rend souvent l’animal incontrôlable. Pourquoi je les mets ensemble ? Car la protection de ressource (qui peut être une agression autour de la prise de nourriture, autour de la gamelle d’eau, d’un jouet, d’un coussin, d’une personne, etc) est dû à la peur que peut avoir l’animal si la ressource en question venait à manquer, voir disparaitre. Certes, dans ces situations, l’animal ne réagit pas aussi instinctivement que lors d’une véritable peur panique, et se contrôle donc un peu plus. Mais les morsures et comportements agressifs peuvent être impressionnants tout de même.
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Un animal à différents moyens de réagir à la peur. Il va d’abord chercher à fuir. Si il ne peut pas, il se figera, essayant de comprendre. Et en dernier lieu, si la peur continue et prend le dessus, il peut y avoir attaque. Ce type d’agression est incontrôlable et violente car l’animal va chercher à se défendre, pour rester en vie. Si l’animal ne réagit pas instinctivement, dans l’immédiat, il enverra différents signaux d’avertissement qu’il ne faut pas négliger, vu la dangerosité de la situation.
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Quelques exemples valent parfois mieux qu’un long discours.
Qui n’a jamais vu petit Tonnerre, dans son pré, montrer les chicots ou envoyer les postérieurs vers un autre animal (humain, chien, cheval…) pour empêcher que celui qui s’approche n’atteigne son compagnon ? ou sa gamelle, voir même l’abreuvoir commun ?
Qui ne s’est jamais fait griffer par Minou, lorsque vous avez voulut lui faire un câlin alors que vous portiez un masque? ou lorsque vous avez voulu l’ « encourager », en le tenant dans les bras, à dire bonjour au chien ?
Qui n’a jamais fait peur à son chien, alors que vous rentrez du travail, vous réveillez celui-ci qui dormait profondément, et n’aperçoit de vous qu’une silhouette noire dans la nuit ? Ou tout simplement, qui ne s’est jamais fait pincer les doigts en voulant caresser le joli chien qui aboyait de l’autre côté de la clôture ?
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Pour les chats et le chiens, les signaux d’avertissements émis durant les différentes phases seront à peu près les mêmes. Au tout début (phase de fuite/fige), ils émettront des signaux d’apaisement et d’inconfort : bailler, renifler à droite à gauche, se lécher les babines, fuir du regard, essayer d’ignorer etc. Il se peut qu’il développe des activités de substitution, suite à une inhibition du comportement agressif.
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Seulement, si le stimulus reste, on va alors observer durant la phase d’intimidation : Les pupilles qui se dilatent, on voit le blanc de l‘œil, les oreilles couchées, l’animal va grogner parfois jusqu’à baver, il va émettre des vocalises, si le chat peut faire le gros dos ou se mettre en boule, le chien peut hérisser aussi le poil mais au contraire se grandir, la queue en mouvement ou entre les pattes… bref, ce sont de véritable Faxes, des colis gros comme une maison, bien difficile à ignorer que nous envoie alors nos amis à quatre pattes. Le grognement est généralement le dernier signal avant une morsure/attaque.
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Le cheval lui, de part son statut de proie, est bien moins téméraire et préféra la fuite à l’agression. Seulement, un coup de dent pour « protéger » des ressources telles que sa gamelle, son compagnon de pré, son box, son poulain etc n’est pas à négliger. Le cheval possède une puissance incroyable dans la mâchoire et un coup de sabot peut vite être mal placé.
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Les signaux de menace équins sont généralement des oreilles couchés, les dents menaçantes, il peut faire claquer ses dents dans le vide, il va tourner le dos à la menace, mais sans la quitter des yeux, pour mimer des coups de postérieur (quitte à devoir les lancer si l’autre insiste), on voit alors le blanc de l’œil…
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Pour ce qui est de l’agression par peur, je n’aurais qu’une chose à dire : respectez leurs limites ! Si vous connaissez l’origine de leur peur, apprenez à les désensibiliser ou faite en sorte que l’animal n’y soit plus jamais confronté. Respectez les signaux qu’ils vous envoient et dans ces moments là, (pour le chien et le chat tout du moins) ne les prenez pas dans les bras ! N’allez pas les « rassurer » par des caresses, des mots doux etc, vous ne feriez que leur boucher leur porte de sortie et les renforcer dans leur peur. Et sans possibilité de fuite, l’agression peut vite venir après une période courte, parfois inexistante d’immobilité ! Laissez les s’éloigner du stimulus effrayant, laissez les reprendre conscience de leur corps et se remettre de leurs émotions. Ils analyseront la situation plus tard.
Pour ce qui est de la protection de ressource, faites en sorte que l’animal n’ait plus à avoir peur de manquer. Il agresse autour de la gamelle d’eau ? Mettez-lui en 2 autres. Il protège un humain de la maison en particulier ? Il lui demande peut être plus d’attention. Que la personne prenne plus de temps pour jouer et faire de petites séances de câlins, de travail etc. Il protège un jouet d’un autre compagnon ? Enlevez les jouets lorsqu’ils sont seuls et mettez en plus lorsque vous êtes ensemble.
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Je ne pourrais pas vous aiguiller davantage sur la protection de ressource, car cela dépend énormément du contexte, de l’environnement de l’animal, de son histoire etc. Il faut un bilan comportemental complet et précis pour pouvoir déterminer l’origine du comportement et aider au mieux l’animal.
Redirigé : L’événement déclencheur (qui peut être une agression extérieur, un autre animal) n’est pas ou plus dans la zone directe de l’agressé, qui va se retourner contre celui qui est à porté de dent ou de patte.
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Peut être avez-vous déjà vu cette vidéo où deux chats, l’un derrière l’autre, passe devant une boite sur laquelle est couché un troisième minou. Celui sur la boite attrape gentiment la queue du premier, pour jouer. Seulement, le premier n’apprécie pas du tout, et n’ayant pas vu que c’était le troisième chat sur la boite qui la lui avait attrapé, se retourne donc et met des baffes à celui qui le suivait (et qui n’avait rien demandé). Voilà concrètement, un exemple d’agression redirigée.
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Il est parfois difficile de faire le lien entre l’agression et l’événement déclencheur. Par réflexe, un « aie » ou grognement fera comprendre à l’animal qu’il s’est trompé et qu’il n’y a pas de raison d’insister dans ce comportement. Laissez le tranquille, ignorez le et essayer de comprendre l’origine du conflit. Comme dit l’adage, il vaut mieux prévenir que guérir. Evitez donc que cette situation ne se répète, voir réaliser une désensibilisation. Il faut éviter qu’elles ne se généralisent, car ce genre d’agression, comme celle par peur peut parfois manquer de contrôle et de signaux d’avertissements.
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(dans mon exemple précédent, la généralisation serait une attaque systématique du chat près de la boite, quelque soit l’individu qui passe).
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On peut facilement retrouver ce genre d’agression dans les écuries où les chevaux qui rentrent et sortent, passent près les uns des autres. L’humain qui tient son cheval à de bonne chance d’être victime d’un coup de dent ou d’un antérieur lancé vers l’avant si un autre cheval venait à réussir à agresser celui qui est tenu.
Pour finir, je voudrais rappeler que les signaux envoyés sont codifiés, ritualisés et normalement, facilement réceptionnable pour nous petit humain. A nous derrière de faire l’effort d’essayer de les comprendre et surtout de les respecter. (cf article « le respect »)
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N’est-il pas normal de concevoir que l’animal, comme vous, comme votre enfant, a une conscience, des sentiments, des envies, des peurs et tout comme vous, désirerait être respecté ? Nous avons tous nos limites. Si celles –ci ne sont pas respectées, si certains nous les font franchir, cela débouchera surement sur une fuite ou pire, un conflit. Alors que nous allons rugir de colère, frapper du poing, nos animaux, eux, vont user de leur voix, de leurs dents ou de leurs griffes. Un conflit extérieur est signe d’un conflit intérieur. Il convient alors de nous remettre tous en question.
Pour en revenir à ma petite histoire, la jument en question avait adopté ce comportement dit agressif, car elle ne sait à présent plus communiquer qu’en étant sur la défensive. Comme beaucoup d’animaux avant elle, elle a été incomprise. De différentes manières, elle a dut chercher à exprimer quelque chose, un mal être peut être. D’abord de manières maladroites, mais douces et délicates, puis étranges et petites à petit de plus en plus violent. Car ses propriétaires (ou les précédents) non pas sur lire, ni comprendre les signaux qu’elle envoyait, il ne lui restait alors plus que la morsure et l’agressivité, qui resta, car elle obtint enfin ce qu’elle voulait.
Nos animaux, nos compagnons de vie ne sont jamais agressifs de nature, et ce n’est pas un plaisir pour eux que de nous faire mal, voir même simplement nous faire peur. Ils apprennent à l’être. L’agressivité est un moyen de communiquer, le plus extrême qui soit et la morsure un outil. Si un animal en vient à cet extrême, ce n’est pas par méchanceté, c’est qu’il a quelque chose à exprimer, mais qu’il ne trouve pas le moyen de nous le dire plus gentiment, car ses tentatives précédentes, plus douce ont surement été ignorées ou incomprises.
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D’où l’importance pour chaque propriétaire, pour chaque gardien d’animaux de savoir comment communiquer sagement et tranquillement avec eux, lire et comprendre chaque signaux dans le but de continuer à vivre une relation saine et paisible avec nos anges à quatre pattes. <3
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Merci et à très bientôt,
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tendresse à nos amis les bêtes.
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Maureen
Ici une séance de jeu parfois impressionnante mais maitrisée.
Photo non contractuelle, tirée du site Wix.
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